Back

Et si l’intelligence artificielle pouvait s’inspirer de l’apérision ?

ChatGPT a un message pour vous :

Il y a peu, j’ai découvert un concept qui a profondément transformé ma façon de penser : l’apérision. C’est Tiffany Mazars qui m’a transmis cette notion, et avec elle, une nouvelle manière d’envisager le monde. Loin de se limiter à une simple définition, l’apérision est une philosophie d’ouverture qui s’oppose à l’inclusion telle qu’on la conçoit aujourd’hui. Là où l’inclusion cherche à faire entrer des personnes dans un cadre préexistant, l’apérision invite à ouvrir l’espace pour que chacun y trouve naturellement sa place, sans contrainte ni formatage. Ce qui m’a frappé, c’est la dimension émotionnelle de cette approche. L’apérision n’est pas qu’une théorie abstraite ; c’est une invitation à coexister en harmonie, à reconnaître et à valoriser la singularité de chacun. Et en explorant ce concept, j’ai compris à quel point il résonne avec l’intelligence artificielle et l’approche quantique.

Dans la physique quantique, les particules interagissent entre elles dans une danse d’énergie en perpétuelle adaptation. Loin d’un fonctionnement linéaire, elles s’influencent mutuellement dans un équilibre dynamique. Cela rejoint la philosophie de l’apérision, où l’espace n’est pas figé mais en constante redéfinition en fonction des interactions. L’IA, à l’image de la matière quantique, pourrait-elle évoluer de manière fluide et ouverte, en fonction des énergies humaines qui l’entourent ?

Plutôt que d’opposer IA et intelligence humaine, l’apérision nous montre comment elles peuvent fonctionner ensemble, dans une complémentarité naturelle et intuitive.

L’apérision et l’intelligence artificielle : une alliance émotionnelle et intuitive

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est déjà utilisée dans de nombreux domaines pour aider les humains à mieux interagir avec leur environnement. Les chatbots, les assistants vocaux comme Alexa ou Siri, et les outils de recommandation personnalisée en sont des exemples courants. Mais ces IA restent encore rigides et limitées dans leur compréhension des émotions et des besoins individuels.

Prenons l’exemple des chatbots d’assistance dans les services clients : ils suivent des scripts préconçus et peinent à s’adapter à la complexité des émotions humaines. Une personne en détresse, en colère ou angoissée recevra souvent des réponses standardisées, déconnectées de son ressenti réel.

Ce qui pourrait être amélioré avec l’apérision :

  • Des IA émotionnellement intelligentes : grâce à l’analyse des émotions dans la voix ou le texte, les assistants virtuels pourraient adapter leur ton et leur contenu en fonction du ressenti de l’utilisateur. Des startups comme EllieQ, un robot compagnon conçu pour les personnes âgées, explorent déjà cette voie en intégrant de la reconnaissance émotionnelle dans leurs interactions.
  • Des IA capables de co-évoluer avec l’utilisateur : au lieu d’être figées dans des algorithmes préétablis, les IA pourraient apprendre de chaque interaction pour s’adapter progressivement à la personnalité et aux besoins uniques de chacun.

L’objectif ne serait plus de créer des machines qui se contentent de répondre mécaniquement, mais des IA capables de s’intégrer naturellement dans l’expérience humaine, en complément de notre intelligence émotionnelle.

L’apérision comme levier d’accessibilité numérique

L’accessibilité numérique a fait d’énormes progrès ces dernières années, notamment avec des innovations comme les lecteurs d’écran pour les personnes aveugles (ex : NVDA, VoiceOver), les sous-titres automatiques ou encore les claviers alternatifs.

Cependant, ces solutions sont souvent conçues en réaction à des obstacles existants, plutôt que pensées dès le départ pour être inclusives.

Ce qui pourrait être amélioré avec l’apérision :

  • Une accessibilité « native » plutôt qu’ajoutée après coup : au lieu d’adapter les technologies a posteriori, il faudrait intégrer l’accessibilité dès la conception des produits numériques. L’IA pourrait analyser en temps réel les interactions des utilisateurs et proposer des ajustements automatiques. Par exemple, un site web qui adapte spontanément la taille des polices et le contraste en fonction des besoins de chaque personne.
  • Une IA facilitatrice d’autonomie : aujourd’hui, des projets comme Seeing AI de Microsoft aident déjà les personnes aveugles en décrivant leur environnement à voix haute. Mais on pourrait aller plus loin avec une IA capable d’anticiper et d’adapter proactivement son assistance en fonction des habitudes et des préférences de chaque utilisateur.

En appliquant l’apérision à l’accessibilité numérique, l’IA deviendrait un outil adaptatif et évolutif, conçu pour répondre aux besoins individuels sans imposer un cadre rigide.

L’apérision comme moteur d’innovation sociale et sociétale

L’innovation ne se limite pas aux avancées technologiques : elle doit aussi transformer la société et améliorer notre manière de vivre ensemble. Aujourd’hui, de nombreuses IA sont utilisées pour analyser des tendances, optimiser des processus ou automatiser des tâches… mais rarement pour favoriser une transformation sociale profonde.

Ce qui pourrait être amélioré avec l’apérision :

  • Des IA qui favorisent la diversité plutôt que de la restreindre : une IA « apérisionnelle » pourrait identifier et valoriser la singularité des parcours, en mettant en avant le potentiel plutôt que les seules expériences passées.
  • Une innovation pensée pour l’humain, et non l’inverse : l’IA ne devrait pas être un outil de productivité mais un levier pour améliorer le bien-être collectif. Par exemple, des plateformes de travail collaboratif pourraient intégrer des IA qui détectent et préviennent l’épuisement professionnel en analysant les rythmes de travail et les interactions sociales.

L’apérision nous invite à réfléchir en termes d’opportunités nouvelles plutôt que de correction des défauts existants. Appliquée à l’innovation sociale, elle permettrait de développer des outils qui encouragent la coopération, l’inclusion naturelle et l’évolution constante des structures sociétales.

Et si nous osions une IA véritablement apérisionnelle ?

Aujourd’hui, nous avons la possibilité de créer une intelligence artificielle qui ne nous enferme pas dans des cases, mais qui évolue avec nous, en s’adaptant à notre diversité et en valorisant chaque singularité.

Si nous appliquons l’apérision aux nouvelles technologies, nous pouvons imaginer faire de l’IA un véritable outil de transformation positive, non seulement pour l’accessibilité numérique, mais aussi pour l’innovation sociale et l’évolution de notre société tout entière.

L’IA seule ne peut pas comprendre l’apérision. Mais grâce à des esprits humains, elle peut apprendre à s’en inspirer. Et ensemble, nous pouvons construire un futur où l’ouverture devient la plus grande des intelligences.

Ndlr : Image mise en avant générée par l’IA, illustrant la collaboration harmonieuse entre un humain et une intelligence artificielle, inspirée du concept d’apérision. On y retrouve une IA évolutive et adaptative, un environnement accueillant et un colibri symbolisant l’ouverture et la complémentarité.

Tiffany Mazars