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Allant droit vs allant vers : L’audace et l’innovation au service de l’inclusion

Je crois que dans un monde où tout semble avoir sa place, il est parfois trop facile de se laisser piéger par l’idée que chacun doit entrer dans des cases bien définies. Nous avons toutes et tous appris à suivre un chemin « droit », celui où tout est prévisible, balisé, où les règles sont simples et les attentes claires. Et pourtant, cette voie, bien qu’elle puisse sembler rassurante, ne nous invite pas vraiment à imaginer autrement. Et si nous osions dévier de cette norme pour emprunter une autre route ?

Le jeu de mots entre « allant droit » et « allant vers » m’interpelle profondément.
« Allant droit », c’est la route toute tracée. C’est suivre les codes, rentrer dans des cases, ne pas déranger, ne pas trop se faire remarquer. C’est confort, mais c’est aussi limitation. Et si on s’arrêtait un instant pour réfléchir à cette tendance, et à ce dont elle nous prive ?

En revanche, « allant vers », c’est tout l’inverse. C’est oser sortir des sentiers battus, c’est se donner la possibilité de rêver autrement, de repenser ce que l’on croyait acquis. C’est l’audace, la recherche de nouvelles solutions, un regard tourné vers l’avenir. C’est aussi un chemin plus sinueux, parfois incertain, mais tellement riche de découvertes.

La Singularité : Sortir des cases pour vivre pleinement

Pour moi, la singularité humaine ne peut pas se résumer à un moule dans lequel il faut s’adapter. Quand on vit avec des différences, qu’elles soient visibles ou invisibles, il est facile de se sentir marginalisé, mis à l’écart. Mais pourquoi devrions-nous nous « coller » à une case prédéfinie ?

Choisir de vivre « allant vers », c’est accepter que la diversité humaine ne doit pas se conformer à un modèle unique. Au contraire, c’est reconnaître qu’il y a une force dans l’unicité de chacun, que chaque parcours, chaque histoire, chaque talent mérite d’être vu pour ce qu’il est. Ne pas chercher à transformer nos singularités en défauts, mais en forces. Parce qu’au fond, ce sont ces petites différences qui, ensemble, créent la richesse de notre société.

Inclusion : Oser casser les codes

L’inclusion n’est pas un concept abstrait. Elle ne se résume pas à quelques mesures ou à une politique bien pensée. C’est une question de regard, de bienveillance, et de volonté de créer un monde où chacun puisse trouver sa place sans avoir à se conformer aux mêmes attentes. D’ailleurs souvenez-vous, j’en ai même inventé un nouveau mot : l’apérision !

Être inclusif, pour moi, c’est bien plus que d’être tolérant. C’est oser accepter que la différence n’est pas un obstacle, mais une richesse. C’est choisir de sortir des cases où tout doit être uniforme et simplement accueillir chaque individu avec ce qu’il est, avec ses talents, ses fragilités, ses passions et ses rêves. C’est créer un monde où, au lieu de chercher à « rentrer » dans un cadre, nous façonnons des espaces qui s’adaptent aux besoins de chacun.

C’est pour cela que, plus que jamais, nous devons sortir de ce « allant droit » pour aller vers une société plus ouverte, plus audacieuse, plus juste.

Interculturalité : Créer des ponts, pas des murs

L’interculturalité est un terrain fertile pour cette réinvention de notre manière de penser et de vivre ensemble. Au lieu de chercher à homogénéiser, à imposer un modèle unique qui efface les particularités culturelles, pourquoi ne pas regarder chaque culture comme une richesse à partager ?

Quand on parle de diversité culturelle, trop souvent, nous en restons à des stéréotypes ou à une vision simplifiée de la réalité. Mais l’interculturalité, c’est avant tout un voyage vers l’inconnu, une découverte, un apprentissage mutuel. Aller vers les autres, c’est aller à la rencontre de ce que l’on ne connaît pas, de ce que l’on ne comprend pas toujours, mais c’est aussi la possibilité de créer ensemble quelque chose de plus grand.

Si l’on veut construire une société réellement inclusive, il ne suffit pas de tolérer la différence, il faut apprendre à la célébrer. Et cette célébration passe par l’ouverture, par le fait d’accepter que chaque culture, chaque parcours, chaque regard est une porte d’entrée vers de nouvelles perspectives. Et ça, ça demande d’oser aller vers, de sortir des cases, de se donner la liberté de rencontrer, d’écouter, de partager.

Aller vers : Une révolution possible

Finalement, tout ça, ça revient à une question de liberté. La liberté de choisir son propre chemin, d’imaginer d’autres possibles, d’aller au-delà de ce qui est attendu de nous. C’est ça, pour moi, le sens du « allant vers ». C’est l’envie de créer des espaces qui permettent à chacun de s’épanouir, à chacun de briller avec ses singularités, sans se sentir obligé de se fondre dans un moule.

Alors, pourquoi se contenter d’une société « allant droit » où tout est prévisible et où l’on ne s’autorise pas à rêver différemment ? Pourquoi ne pas, au contraire, choisir une société « allant vers », où l’audace, la créativité et l’innovation sont au cœur de notre quotidien ?

Je crois que c’est ainsi que l’on pourra réellement transformer nos sociétés : en osant faire le pas de côté, en créant de nouveaux espaces pour tout le monde, en brisant les murs invisibles qui nous séparent et en choisissant de voir ce qui nous unit. Parce qu’au final, chacun de nous a quelque chose d’unique à offrir, et c’est ensemble que nous pouvons bâtir un monde meilleur, plus inclusif et plus créatif.
Alors, et vous, vous choisissez quel chemin ? Allant droit ou allant vers ? 😉

Photo mise en avant de Laetitia Peltier

Tiffany Mazars